Le soukous ou soukouss est un genre musical dérivé de la rumba congolaise qui apparut au cours des années 1980 et qui fut popularisé par les artistes Franco du groupe OK Jazz, Tabu Ley Rochereau, Mbilia Bel, Pepe Kalle ou encore Abeti Masikini.
Le célèbre groupe Zaïko Langa Langa se produisant en live sur TF1 en 1987
Franco est avant tout connu pour avoir été un des « maîtres » de la rumba congolaise et du soukous. En effet, il a fait partie du groupe OK Jazz, devenu ensuite le TP OK Jazz (Tout Puissant Orchestre Kinois de Jazz), et il est considéré comme un des fondateurs de la musique congolaise contemporaine.
Les plus grands succès de Franco sont Mario et Massu produits respectivement en 1985 et en 1986.
Franco - Mario (feat. Madilu) (1985)
Bozi Boziana feat. L'antichoc - Lubuaku (Pénitencier)
Les figures phares du soukous sont assurément Mbilia Bel avec ses fameux titres Faux Pas, Beyanga et Abeti Masikini avec Je suis fâchée.
On peut noter aussi Pepe Kalle et son orchestre l'Empire Bakuba qui propagea le soukous à l'international, notamment avec les légendaires titres Roger Milla ou encore La rumba.
Pepe Kalle & l'Empire Bakuba - La rumba (1998)
Par ailleurs, Koffi Olomide et Papa Wemba ont quant à eux aussi contribué à l'expansion du sokous notamment avec leur clélèbre colaboration sur le morceau Moussoukou Soukou.
Le seben est une variante du soukous caractérisée par un instrumental exécuté de façon prononcée sur une guitare électrique.
Le seben s'est énormément propagé en Afrique et le monde entier grâce à des artistes tels que Koffi Olomide à travers ses chansons iconiques Attentat (1999), Force de Frappe (2000), Génération Bercy (2001) ou Héros National (2004).
Koffi Olomide - Tchatcho Seben (2018)
La nouvelle génération de musiciens congolais a non seulement développé la rumba congolaise mais aussi le seben ; on peut noter Fally Ipupa avec Droit Chemin (2006) ou Ferre Gola avec Boss (2015).
Vous pourrez retrouver, à travers le lien ci-dessous, davantage d'informations sur les artistes et albums du soukous à travers le site du célèbre label Syllart Records, produisant des musiques africaines et afro-latines.